Histoire du Mesnil-Amelot

Les habitants du Mesnil-Amelot sont les Mesniloises et Mesnilois.
Les micro-reliefs du territoire du Mesnil-Amelot recèlent de nombreuses traces d’habitats néolithiques et gallo-romains. Au XIe siècle, la dîme du Mesnil est partagée selon des règles précises entre l’abbé de Cluny, le prieur de Saint-Martin-des-Champs, le chapitre de Meaux et les chanoines de Sainte-Geneviève de Paris. En 1192 Rance, dame du Mesnil, épouse Anseau Ier de Garlande, sieur de Tournan-en-Brie. Ses descendants possèdent en partie cette terre, dite « Mesnil-Madame-Rance » plusieurs siècles durant. Le surplus de la terre est détenu par les d’Aunay puis leurs successeurs, de Néelle, le Mercier, d’Illiers, d’O, d’Averton, de la Marck.

Le 2 mai 1635 Jacques II Amelot, déjà seigneur de Mauregard, acquiert Le Mesnil, appelé dès lors « Mesnil-Amelot », tandis qu’interviennent plusieurs alliances et successions. Le 5 août 1627, Eustache Le Couturier étant acquéreur, le domaine prend le nom de Mesnil-Couturier. Héritiers, les Desvieux vendent le 31 mai 1769 à Mme Henri Le Fèvre d’Ormesson, née Le Peletier de Mortefontaine. Le village est alors appelé Mesnil-en-France ou plus volontiers Mesnil-Amelot. Située à l’intersection de la route venant de Claye et de l’ancienne voie royale Paris-Soissons-Reims, la commune disposait d’un important relais de poste, voisinant avec la halle aux vins du baron de Ville d’Avray. Des douze exploitations agricoles anciennes ne subsistent plus aujourd’hui que trois grosses fermes qui se partagent les terres restantes après l’emprise de l’Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et des zones d’activités.

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